Êtes-vous un leader exceptionnel?

Chez BTY, nous sommes toujours à la recherche des meilleurs candidats pour rejoindre notre équipe.

Parlons

La Banque du Canada a répondu aux attentes des analystes en décidant cette semaine de maintenir le taux directeur à 2,75 %, invoquant des préoccupations persistantes liées à l'inflation et des données surprenantes sur la croissance de l'emploi. Les opinions du marché quant à la prochaine baisse des taux sont mitigées pour le quatrième trimestre, certains analystes se demandant si la Banque du Canada continuera à maintenir ses taux d'intérêt inchangés jusqu'à la fin de l'année. Au 30 juillet, la Réserve fédérale américaine a maintenu ses taux d'intérêt entre 4,25 % et 4,50 % pour la cinquième fois consécutive depuis décembre 2024, invoquant une inflation qui reste supérieure à l'objectif de 2 %. Les marchés continuent d'anticiper une baisse potentielle des taux lors de la réunion de septembre.

Les deux banques centrales ont indiqué que leurs perspectives dépendaient des dernières données sur des facteurs clés tels que les mesures de l’inflation sous-jacente, le marché du travail, la confiance des entreprises et les dépenses des ménages.

La Banque du Canada maintient le cap

L’inflation au Canada a continué de ralentir. L’IPC a augmenté de 1,9 % en glissement annuel en juin, après avoir affiché une hausse de 1,7 % en mai. Les coûts des denrées alimentaires et du logement restent toutefois élevés, avec des hausses respectives de 2,8 % et 2,9 % en glissement mensuel en juin (contre 3,4 % et 3,0 % en mai), ce qui a probablement influencé la décision de maintenir le taux directeur à 2,75 %.

Les indicateurs macroéconomiques sont mitigés ; le PIB réel a progressé de 2,2 % en rythme annualisé au premier trimestre 2025, ce qui a surpris les marchés dans un contexte d’inquiétudes et d’incertitudes liées aux droits de douane. Si l’IPC global reste inférieur à 2 %, les mesures de l’inflation sous-jacente restent élevées, l’IPC hors énergie s’établissant à 2,7 % en glissement annuel.

La croissance de l’emploi reste atone ; si les chiffres de l’emploi ont augmenté de 83 000 en juin, cette croissance est en grande partie due aux emplois à temps partiel (+70 000 emplois) et le nombre de chômeurs de longue durée reste élevé. En juin, il a été rapporté que 21,8 % des chômeurs étaient à la recherche d’un emploi depuis 27 semaines ou plus.

La Réserve fédérale met l’accent sur l’inflation et l’emploi

Les marchés ont connu une évolution constante tout au long de l’année 2025 ; les derniers chiffres de l’indice des prix à la consommation (IPC) montrent une augmentation de 0,3 % en glissement mensuel (m/m) sur une base corrigée des variations saisonnières en juin, après une hausse de 0,1 % en mai. Les principaux facteurs contributifs sont les coûts du logement (en hausse de 0,2 % en juin) et l’énergie, qui a augmenté de 0,9 %. L’IPC annuel pour l’ensemble des articles a augmenté de 2,7 %, se rapprochant ainsi de la limite supérieure de la fourchette cible de 1 % à 3 % fixée par la Réserve fédérale américaine.

Les chiffres de l’emploi affichent également des signes mitigés. L’enquête sur l’emploi non agricole menée par le Bureau of Labor Statistics (BLS) des États-Unis a publié des chiffres solides pour le mois de juin (147 000), avec un taux de chômage de 4,1 % (restant relativement inchangé depuis mai 2024). L’enquête auprès des ménages du BLS a fait état d’une augmentation du nombre de chômeurs de longue durée, qui s’élevait à 1,6 million en juin, et 6 millions de personnes ont été enregistrées comme inactives mais à la recherche d’un emploi. Ces dernières n’ont pas été comptabilisées comme chômeurs par le BLS, car elles n’ont pas répondu à l’enquête ou n’étaient pas activement à la recherche d’un emploi au cours des quatre semaines précédentes. Le nombre de personnes enregistrées comme travaillant à temps partiel pour des raisons économiques a peu évolué, s’établissant à 4,5 millions en juin. Il s’agit de travailleurs qui préfèrent un emploi à temps plein, mais qui ont vu leurs heures réduites ou qui n’ont pas pu trouver d’emploi à temps plein.

Perspectives pour le secteur de la construction

Le secteur de la construction reste stable au Canada et aux États-Unis, tandis que les marchés sont confrontés à des perspectives de croissance positives mais modérées.

Aux États-Unis, les dépenses totales dans la construction ont reculé de 0,3 % en mai 2025 (taux annuel corrigé des variations saisonnières), pour s’établir à 2 138,2 milliards de dollars américains. Plus de 75 % des dépenses de construction ont été consacrées à la construction privée. Depuis le début de l’année, les dépenses de construction se sont élevées à 841,5 milliards de dollars américains, soit une baisse de 2,1 % par rapport à la même période en 2024.

Le nombre de permis de construire délivrés pour des logements privés s’est élevé à 1,39 million (en données désaisonnalisées), soit une baisse de 4,4 % par rapport à l’année précédente. Les mises en chantier de logements privés ont été désaisonnalisées à 1,32 million, soit une baisse de 0,5 % en glissement annuel.

L’emploi dans le secteur de la construction aux États-Unis devrait avoir atteint 8,3 millions en juin, soit une hausse d’environ 15 000 travailleurs par rapport à mai et d’environ 1,4 % par rapport à la même période l’année dernière. Le taux de chômage dans la construction est tombé à 3,4 %, l’un des plus bas de tous les secteurs.

Le Canada a connu un deuxième trimestre similaire, avec un investissement total dans la construction stable à 21,8 milliards en mai 2025 (-2,2 % en glissement mensuel), tandis que la valeur des permis de construire délivrés pour la construction résidentielle et non résidentielle a atteint 13 milliards de dollars, en hausse de 12 % en glissement mensuel et de 8 % par rapport à mai 2024.

La SCHL a déclaré que le nombre réel de mises en chantier (centres de population de plus de 10 000 habitants) depuis le début de l’année (BDI) en juin à l’échelle nationale s’élevait à plus de 114 000, soit une hausse de 3,7 % par rapport à la même période l’an dernier. La construction résidentielle reste morose en Ontario, où les mises en chantier réelles depuis le début de l’année ont diminué de 24,7 % par rapport à la même période l’an dernier. En Colombie-Britannique, les mises en chantier réelles depuis le début de l’année ont diminué de 8,2 % par rapport à l’an dernier, mais les chiffres réels de juin ont enregistré une hausse considérable de 63,4 % par rapport à la même période l’an dernier. D’autres provinces telles que l’Alberta (+30 %), la Saskatchewan (+84 %), le Québec (+35 %) et Terre-Neuve-et-Labrador (+27 %) ont poursuivi leur forte dynamique depuis le début de l’année 2025.

L’emploi dans le secteur de la construction continue également de se renforcer, avec 1,69 million de personnes employées en juin. Cela représente une augmentation de +42 600 par rapport à mai, ce qui a entraîné une baisse du taux de chômage dans le secteur de la construction, qui est passé de 6,5 % en mai à 5,3 % en juin.

Le secteur de la construction dans les deux pays continue d’être le moteur de la croissance, car les besoins en logements et en infrastructures restent élevés. BTY surveille les observations et les perspectives macroéconomiques afin de conseiller ses clients et d’optimiser leurs projets pour maximiser leur rapport qualité-prix. Contactez-nous pour en savoir plus sur la manière dont notre connaissance du marché peut vous aider à contrôler les coûts et les risques de vos projets.