Êtes-vous un leader exceptionnel?

Chez BTY, nous sommes toujours à la recherche des meilleurs candidats pour rejoindre notre équipe.

Parlons

La Banque du Canada (BoC) a décidé de réduire son taux directeur de 25 points de base après que les perspectives se sont assombries en raison d'un PIB et de données sur la population active plus faibles que prévu au deuxième trimestre. La Réserve fédérale américaine a également réduit son taux d'intérêt cible à 4 %-4,25 %.

L’économie a ralenti dans tout le Canada en raison des répercussions des droits de douane. Les perspectives d’emploi continuent de s’amenuiser, les entreprises reportant leurs embauches dans un contexte d’incertitude persistante sur les marchés. Le chômage des jeunes poursuit sa hausse alarmante, atteignant une moyenne de 17,9 % entre mai et août. De nombreuses industries manufacturières sont menacées par la baisse des exportations, tandis que les mesures de l’inflation sous-jacente restent élevées.

Une situation similaire a été observée aux États-Unis, où la croissance de l’emploi est faible depuis avril. Le taux de chômage a augmenté et le taux d’activité a diminué. Une nouvelle révision des chiffres de l’emploi non agricole a révélé une baisse de 911 000 emplois en mars 2025 par rapport aux estimations précédentes. L’inflation reste élevée, les droits de douane augmentant le prix des produits importés achetés par les Américains. Des secteurs tels que le tourisme et l’agriculture sont confrontés à de nouveaux défis, la baisse du nombre de visiteurs aux États-Unis et la diminution du nombre de partenaires commerciaux ayant un impact sur les entreprises.

 

La Banque du Canada réagit au ralentissement estival

Les conditions macroéconomiques à travers le pays ont changé, les droits de douane réduisant les exportations et menaçant la sécurité de l’emploi dans les régions productrices de biens. La consommation intérieure a légèrement augmenté pour compenser les baisses, mais les perspectives moroses en matière d’emploi constituent un risque systémique qui a de nombreuses répercussions.

Le PIB du Canada s’est contracté de 0,1 % en juin, les industries productrices de biens ayant connu un déclin pendant trois mois consécutifs. Les chiffres de l’emploi pour le mois d’août ont été médiocres, avec une perte de 66 000 emplois et un taux de chômage en hausse à 7,1 %. L’inflation a augmenté d’une année sur l’autre pour atteindre 1,9 % en août, contre 1,7 % en juillet. Les dépenses de consommation ont légèrement augmenté au deuxième trimestre (+1,1 %) par rapport au premier trimestre, la demande de biens et de services restant stable.

Le nombre d’emplois dans le secteur de la construction a augmenté pour atteindre environ 1,636 million en août, après avoir chuté à 1,619 million en juillet. L’emploi global est en légère baisse par rapport au chiffre de 1,651 million enregistré en janvier, ce qui souligne la nécessité de continuer à former et à employer des travailleurs, car les membres qualifiés continuent de vieillir et de quitter la profession.

La baisse des taux pourrait contribuer à revitaliser l’activité économique dans tout le pays. La baisse des coûts d’emprunt rend les investissements plus attractifs et peut encourager les entreprises à poursuivre leurs projets et à reprendre leurs embauches. Pour le secteur de la construction, la baisse des taux incite les acheteurs à acquérir des logements, ce qui améliore la faisabilité des projets de construction immobilière sur le marché.

 

La Réserve fédérale américaine agit dans un contexte de ralentissement du marché du travail

La politique commerciale américaine a entraîné une baisse des importations et des exportations par rapport aux sommets atteints en mars et avril. Les statistiques de l’emploi poursuivent leur tendance à la baisse, mettant en évidence les lacunes du marché du travail national.

Par exemple, les chiffres de l’emploi en août n’ont augmenté que de 22 000, avec peu de changement dans la croissance globale de l’emploi depuis avril. Le taux de chômage global a atteint 4,3 %, le chiffre le plus élevé enregistré en 2025 jusqu’à présent.

Une deuxième estimation du PIB réel a montré une forte hausse de +3,3 % au deuxième trimestre, après un premier trimestre morose (-0,5 %). Cela pourrait s’expliquer principalement par le ralentissement drastique des importations (une soustraction du calcul du PIB).

Après avoir atteint un sommet de 420 milliards de dollars en mars, la moyenne mobile sur trois mois est tombée à 349,7 milliards de dollars en juillet. L’IPC s’est établi à 2,7 % et 2,9 % en glissement annuel en juillet et août, respectivement. Après avoir maintenu les taux inchangés pendant près de 10 mois, la récente modification des taux vise à stabiliser un marché du travail en déclin.

Il est essentiel d’encourager l’activité commerciale pour lutter contre l’excès d’offre dans l’économie, en particulier si les importations et les exportations continuent de ralentir. Alors que la plupart des échanges commerciaux avec le Canada se poursuivent dans le cadre de l’ACEUM, les prix des principaux intrants de la construction, tels que l’acier, l’aluminium et le bois d’œuvre résineux, restent élevés.

 

Perspectives pour la construction

Malgré le ralentissement de la croissance observé jusqu’à présent, le secteur de la construction au Canada et aux États-Unis reste occupé à livrer de nouveaux logements et à moderniser les infrastructures dans un large éventail de régions.

Les banques centrales des deux pays ayant réduit leurs taux d’intérêt, on pourrait observer une légère reprise de l’activité, surtout si les taux continuent d’être ajustés à la baisse au cours des prochains mois. Le secteur de la construction au Canada continue de soutenir les travailleurs à travers le pays, son PIB ayant augmenté de 0,3 % en juin, enregistrant ainsi sa troisième hausse en quatre mois.

La construction de bâtiments résidentiels a augmenté de 1,6 %, grâce à l’activité accrue dans la construction de maisons individuelles neuves ainsi que dans la rénovation et l’amélioration des logements. Les travaux de réparation (+0,3 %) ont également contribué à la hausse enregistrée en juin, en augmentation pour le deuxième mois consécutif. Le nombre d’emplois dans le secteur de la construction a augmenté pour atteindre environ 1,636 million en août, après avoir chuté à 1,619 million en juillet.

De plus, le gouvernement fédéral a annoncé plus de détails sur l’initiative Build Canada Homes, qui prévoit 13 milliards de dollars pour la construction de logements supplémentaires à travers le pays. Le premier grand projet de développement vise à créer 4 000 maisons modulaires sur six sites initiaux (Ottawa, Edmonton, Winnipeg, Toronto, Longueuil, au Québec, et Dartmouth, en Nouvelle-Écosse) à travers le pays, avec une capacité pouvant atteindre 45 000 unités.

Le gouvernement a également annoncé récemment plusieurs projets qui seront les premiers à être examinés par le nouveau Bureau des grands projets, qui vise à réduire à deux ans au maximum la durée d’examen des mandats d’infrastructure d’importance majeure pour le Canada. Ces projets comprennent la phase 2 de LNG Canada, le nouveau projet nucléaire de Darlington, le projet de terminal à conteneurs de Contrecœur, le projet de mine de cuivre de McIlvenna Bay Foran et l’expansion de la mine Red Chris. Ensemble, le Bureau des grands projets et Build Canada Homes ont le potentiel de soutenir une activité continue dans les secteurs résidentiel et ICI à travers le Canada.

Aux États-Unis, les mises en chantier corrigées des variations saisonnières ont augmenté de 5,2 % en juin par rapport à l’année précédente, tandis que les dépenses de construction sont restées pratiquement inchangées (-0,1 %). La main-d’œuvre a légèrement diminué en août pour s’établir à 8,295 millions de travailleurs, contre 8,302 millions en juillet, mais les chiffres d’août sont tout de même en hausse de 0,7 % par rapport à l’année précédente. Le secteur affiche également un faible taux de chômage de 3,2 % (inchangé par rapport à juillet).

En août, les prix des intrants de la construction ont augmenté de 0,2 % d’un mois à l’autre, et les coûts globaux de la construction résidentielle et non résidentielle aux États-Unis ont augmenté de 2,3 % et 2,6 % respectivement par rapport à l’année dernière. La baisse des prix de l’essence a contribué à contrebalancer quelque peu cet effet, mais les constructeurs américains continuent de faire face à des hausses de prix dues aux droits de douane.

À mesure que les conditions du marché évoluent, le paysage de la construction a changé. Bien que des défis persistent, le secteur de la construction assure la stabilité des économies canadienne et américaine. En période d’incertitude et de risque, il est essentiel pour les propriétaires, les prêteurs, les promoteurs et les équipes de construction de disposer de plans d’urgence solides et de stratégies d’atténuation des risques. Contactez les experts de BTY au Canada et aux États-Unis pour tirer parti de leurs connaissances dans le cadre de votre prochain projet.