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La Banque du Canada (BoC) a décidé, le 4 juin, de maintenir son taux directeur à 2,75 %.

La Banque du Canada (BoC) a décidé aujourd’hui de maintenir son taux directeur à 2,75 %, invoquant une croissance économique plus forte que prévu au premier trimestre et une inflation toujours élevée. Le PIB du Canada a progressé à un taux annualisé de 2,2 % au premier trimestre, probablement en raison d’un stockage préventif lié aux droits de douane plutôt que d’une croissance durable, ce qui suscite des inquiétudes quant à un éventuel ralentissement au cours des prochains trimestres. La menace des droits de douane persiste également ; l’administration Trump a récemment annoncé le doublement des droits de douane sur l’acier et l’aluminium, qui passeront de 25 % à 50 %.

Au début du mois de mai, le marché tablait plutôt sur une baisse de 25 points de base en juin, mais ces résultats macroéconomiques ont compliqué la tâche de la Banque. Dans sa dernière mise à jour, la Banque du Canada indique qu’elle surveillera « dans quelle mesure la hausse des droits de douane américains réduira la demande pour les exportations canadiennes, l’incidence de cette baisse sur les investissements des entreprises, l’emploi et les dépenses des ménages, l’ampleur et la rapidité de la répercussion des hausses de coûts sur les prix à la consommation, ainsi que l’évolution des anticipations inflationnistes ».

Le timing de la politique monétaire est difficile

Ajuster le taux directeur est un exercice délicat compte tenu des éléments suivants :

🔘 Une croissance du PIB supérieure aux prévisions, qui suggère une économie nationale plus résistante

🔘 Des chiffres d’inflation sous-jacente persistants, qui ont augmenté à 2,9 % en avril (hors énergie)

🔘 Une faible croissance de l’emploi (+7 400 emplois en avril, tandis que le chômage a augmenté à 6,9 %)

Bien que l’économie ait montré des signes de résilience, la faiblesse de la croissance de l’emploi et la persistance de l’incertitude sur les marchés laissent présager un ralentissement. Cette divergence rend difficile le choix du moment opportun pour réduire les taux, car les effets des changements de taux d’intérêt mettent du temps à se répercuter sur le marché. La Banque a pour mandat difficile d’apporter les ajustements nécessaires au bon moment afin de contenir l’inflation tout en stimulant la croissance économique.

 

Le point sur le marché de la construction

 

À l’approche de l’été, le nombre de permis de construire résidentiels et non résidentiels a considérablement augmenté (+33,8 % entre janvier et mars 2025). L’emploi dans le secteur de la construction affiche également une tendance positive, avec une hausse de plus de 57 000 travailleurs entre janvier et avril.

Toutefois, la construction résidentielle continue de se contracter sur les principaux marchés, comme Toronto et Vancouver. Les mises en chantier ont reculé respectivement de 52 % et 25 % en avril, les investisseurs semblant se tenir à l’écart de ces marchés. Sur d’autres marchés, la croissance s’est accélérée après les mois d’hiver, les mises en chantier ayant augmenté dans des villes comme Calgary (+30 %), Saskatoon (+125 %), Montréal (+82 %) et Ottawa (+121 %).

Dans l’ensemble, le secteur a fait preuve de résilience, grâce à une main-d’œuvre croissante qui soutient la création d’emplois et une croissance soutenue dans la plupart des secteurs. Cependant, les marchés résidentiels de Vancouver et de Toronto ont connu un changement de dynamique, les investisseurs adoptant une attitude plus prudente. Si la croissance démographique continue de ralentir, la demande en logements, en éducation, en soins de santé et en autres infrastructures reste élevée dans tout le pays. Contactez un membre de notre équipe pour en savoir plus sur la manière de mener à bien votre projet en cette période de changements rapides.