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La Banque du Canada a annoncé mercredi qu'elle abaissera son taux directeur de 25 points de base. Bien que l'inflation reste supérieure aux objectifs de la plupart des banques centrales dans le monde, de nombreuses pressions inflationnistes continuent de s'atténuer.

Le raisonnement de la Banque du Canada (BdC) souligne que les mesures cohérentes de l’inflation de base sont inférieures à 3 % depuis plusieurs mois, et que des signes de ralentissement de l’économie américaine apparaissent lorsque l’on examine l’inflation et les données les plus récentes sur la consommation.

L’économie canadienne en un coup d’œil

Bien que les mesures d’inflation de base s’atténuent, la croissance économique à travers le Canada reste faible par rapport à la croissance de la population. La Banque du Canada prévoit des chiffres de croissance plus élevés pour la seconde moitié de l’année afin d’atteindre une croissance modeste du PIB de +1,2 % pour 2024. Ce chiffre devrait s’améliorer pour atteindre 2,1 % en 2025 et 2,4 % en 2026. Avec la baisse des coûts d’emprunt, les dépenses des ménages pourraient augmenter, et la croissance démographique devrait ralentir en raison des restrictions récemment introduites sur les nouvelles arrivées de résidents temporaires. Le scénario optimiste prévoit que l’offre excédentaire actuelle dans l’économie sera absorbée, et la Banque prévoit que l’inflation de base atteindra 2,5 % au cours du dernier semestre de 2024.

L’impact de facteurs contrastés

Les principaux facteurs susceptibles d’entraîner une hausse de l’inflation sont principalement les coûts du logement et les prix des services, qui restent supérieurs aux moyennes historiques. Les événements géopolitiques au-delà des frontières du Canada pourraient également influencer l’inflation locale si les chaînes d’approvisionnement sont touchées.

Les tendances à la baisse qui pourraient atténuer l’inflation sont notamment la diminution des dépenses des ménages et le ralentissement de l’activité mondiale. De nombreux ménages canadiens ont réduit leurs dépenses en raison de l’augmentation des coûts du service de la dette et des prix des biens. On s’attend à ce que la croissance aux États-Unis ralentisse et que les marchés européens suivent une tendance similaire de croissance modeste.

L’impact sur la construction

Avec l’assouplissement des taux d’intérêt, la baisse du coût des emprunts devrait contribuer à attirer les investisseurs au Canada. Les prix de l’énergie sont également orientés à la baisse et la volatilité des prix des matériaux semble s’atténuer. Toutefois, la demande de logements continue d’augmenter et la pénurie de travailleurs qualifiés dans le secteur de la construction, la hausse des salaires et les coûts réglementaires continuent de poser problème aux promoteurs. En outre, alors que le taux de change oscille actuellement autour du ratio de 0,73 CAD pour 1 USD, la divergence continue avec le taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine pourrait avoir un impact sur le marché de l’exportation du Canada et sur les prix des matériaux.

Comme il reste trois annonces de taux prévues pour 2024, il est possible qu’il y ait au moins une ou deux réductions supplémentaires, en particulier si la Réserve fédérale américaine commence à réduire ses taux dès la semaine prochaine.