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En septembre, l'indice des prix à la consommation (IPC) du Canada a augmenté de 1,6 %, soit la plus faible hausse d'une année sur l'autre depuis février 2021.

Cette hausse est également inférieure de 0,4 % à celle du mois d’août et s’explique principalement par une baisse importante des prix de l’essence.

Ces chiffres sont importants car ils auront un impact sur l’annonce des taux d’intérêt de la Banque du Canada, prévue pour le 23 octobre 2024. Les principaux enseignements des chiffres publiés aujourd’hui par Statistique Canada sont les suivants :

🔘  Une baisse importante des prix de l’essence (-10,7 % d’une année à l’autre), ce qui réduit les coûts de transport pour de nombreux biens et services ;

🔘  La persistance des coûts du logement, comme le loyer (+8,2 %) et l’ensemble des coûts du logement (+5,0 %), demeure un défi pour les Canadiens ;

🔘  Bien que les prix des loyers aient ralenti le plus à Terre-Neuve-et-Labrador (+5,1 %), au Nouveau-Brunswick (+10,1 %) et en Colombie-Britannique (+7,3 %), ils ont un impact significatif sur le coût de la vie ;

🔘  Les prix des produits d’épicerie poursuivent leur croissance à +2,8 %, comparativement à +2,7 % en août ; et

🔘  Les coûts de la santé et des soins personnels ont augmenté plus fortement en septembre qu’en août (+3,1% contre +2,6%).

Après la réduction massive de 0,5 % du taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine le mois dernier, beaucoup spéculeront sur la décision de la Banque du Canada la semaine prochaine. L’inflation étant inférieure à l’objectif de 2 % pour la première fois en plus de trois ans, la politique monétaire actuelle pourrait être considérée comme trop contraignante pour l’économie.

Il est important de noter que les mesures préférées de l’inflation de base de la Banque du Canada (IPC trimestriel et IPC médian) restent inchangées par rapport aux données du mois d’août (2,4 % et 2,3 % respectivement). Ces deux mesures visent à filtrer la volatilité à court terme et offrent une représentation plus précise des pressions inflationnistes persistantes. La Banque du Canada s’appuie davantage sur ces mesures pour guider ses décisions de politique monétaire.